'lut,
mon petit compte-rendu du meeting Suisse m'ayant bien plu (faut savoir se faire plaisir, hein...
), je remets le couvert pour le meeting Vosgien (tant pis pour les ceusses que je vais saouler un peu
).
Donc, comme les meetings précédents, tout commence la veille. D'habitude, c'est le grand nettoyage du Z (comme s'il en avait besoin, l'est presque toujours propre
). Mais là, vendredi soir, les premières gouttes de pluie et le ciel d'encre ont raison de mon enthousiasme. Pas la peine de nettoyer l'auto, je me fais toujours avoir
.... En soirée, la pluie redouble, je pense aux premiers Zistes qui ont dû arriver au Rouge Gazon. La route, paumée dans la forêt, est bien pourrie, z'ont pas dû s'amuser !
Réveil le lendemain. Le temps est gris, mais il ne pleut pas. 10H00, grand soleil. P...tain, c'était sûr, suffit que je le nettoie pas pour qu'il fasse beau. Vite, un coup de chiffon pour faire briller le bolide. Le flacon de nettoyant me pète dans les mains, je suis repeint au Protech, la journée commence bien !
Départ sous le soleil, 12° à l'afficheur : "il ne doit pas faire plus de 7° au dessus du grand ballon" dis-je, optimiste.
Au passage de Belfort, l'odomètre passe pile à 17000 km : à peine rôdé, le Z !!! Au loin, des "grappes de coton" sont accrochées au relief des Vosges.
Dans la montée vers le Grand Ballon, on se rapproche des nuages. A l'arrivée, on est en plein dedans : brouillard épais, 2,5° au thermomètre et vent glacial.
Les Zistes sont déjà là. On fait rapidement la connaissance de tout le monde et on s'engouffre au chaud dans le resto. Depuis l'intérieur, par temps clair, on a la vue sur les Alpes. Ben là, c'est raté... En fait de resto, c'est plutôt la cantine :
- "Elle est bonne ta tarte aux myrtilles?"
- "ben non, et la tienne ?"
- "pas terrible". De fait, elle ne va pas laisser de souvenirs impérissables...
Le sommet du Grand Ballon est un point de rendez-vous habituel des rallyes touristiques et des motards. Sur le parking, un groupe de vieilles autos (je ne suis pas connaisseur, j'ai juste reconnu une X1/9 et une 956...), et celles plus récentes d'un rallye néerlandais. Il y a quelques belles autos, dont M5 V10, Porsche GT3... Je fais le tour des Z présents. Un des Z porte les traces (légères...) d'une étreinte brève mais passionnée avec le Ring, où un de nos membres a tourné il y a peu (heu, c'est pas grave si je l'ai dit?). Bon, je ne m'attarde pas trop dehors (c'est déjà l'hiver ici), j'imitte les filles et j'attends le départ à l'abri dans l'auto (loppette...va
! ).
Départ sur la route des crêtes, inutile de dire qu'aucun Ziste ne roule les cheveux au vent, seul Jeff avait prévu le bonnet, mais hum, comment dire, la capote est restée coincée
! Arrêt au col de la Schlucht. Le soleil revient, un bolide rouge fait le tour du parking décapoté, mais la remettra vite fait pour redescendre dans la vallée : "hé, frimeur !!!! ".
Ah, cette fois, l'air commence à se réchauffer, on atteint royalement les 10 degrés, c'est le moment de découvrir pour de bon. Quoi, seulement deux courageux pour tenter l'expérience? Un peu frileux ces Zistes... Bien sûr, 10 bornes plus tard, il se met à pleuvoir. Le bolide rouge s'arrête sur le côté pour recapoter :
- "c'est pas trois gouttes de pluie qui vont nous arrêter, hein Cath ? ". hé, hé....on a la banane jusqu'aux oreilles.
Je ne sais pas pourquoi, depuis le début de l'après-midi, on se retrouve toujours à la fin du convoi. Le résultat de ma gaucherie au volant, sans doute, je me fais régulièrement doubler par des Zistes un brin énervés. Mais la position de fin de peloton permet d'observer deux trois trucs intéressant, et notamment de repérer les fanas du bal musette, ou plutôt de l'accordéon. Le principe est archi-connu, on ralentit volontairement pour laisser un peu de champ libre devant soi, et ensuite "GAZZZZZ". Bon, j'ai les noms, liste sur demande sans problème
.
Plus tard, on fait une 'tite pause à Saint Dié. Certains en profitent pour boire un café pendant que d'autres passent leur auto au lavage : des maniaques, ces Zistes, je vous le dis! Le bolide rouge se refait une beauté à l'aide d'une peau de chamois...
Un Ziste au coupé M nous a rejoint :
- " regarde bien Cath, encore un adepte d'Yvette Horner, le voila qui roule à 80 km/h, ça va fuser dans pas tard"
Hé ben non, contre toute attente, il reste bien calme. Un persiffleur lance : "il a installé un limiteur de vitesse sur le siège passager !!!
"
Passage au lac de Pierre Percée, haut lieu de pélerinage du Z3club. La fin de la journée est superbe : le soleil est revenu, les routes sont tourmentées à souhait, les Roadsteristes frileux ont baissé le toit en toile, les Coupéistes profitent de belles courbes pour se lâcher un tantinet, bref, c'est le pied
.
La nuit commence a tomber, il faut récupérer les clés à l'hôtel. Not' président a bien fait les choses et est bien organisé, en prévoyant trois lieux différents pour passer la nuit, c'est plus facile pour s'y retrouver
. Déjà, il a soigneusement évité de préciser "qui dort où", cela permet à certains de se pointer avec armes et baggages à l'hôtel n°1 pour s'entendre dire " tu passes la nuit à l'hôtel n°2". Arff... Ensuite, après le repas du soir, très calme (cause Zistes bien fatigués...), il y a du sport pour que, de nuit, chacun retrouve l'équipe à laquelle il appartient sans se tromper de route. Bon, j'exagère, cela c'est très bien passé, mais il faut bien chambrer le chef un petit peu, sinon c'est pas drôle...
Le lendemain matin est frisquet : 2° au Kiboki, où les plus malins (et malignes...) avait prévu le mailot de bain pour profiter de la piscine de l'hôtel. Au point de rendez-vous, deux nouveaux Zistes nous ont rejoint. Cette fois, je ne me fais pas avoir : je prend le petit train de Z parmi les premiers et essaie de ne pas me faire distancer, car notre chef de file est en forme, et par moment, cela roule bon train (ou bien c'est moi qui n'ai pas l'habitude...
). Cela donne au moins un argument à certains possesseurs de 4 cylindres pour affirmer " il faut que je passe au six".
Passage au rocher de Dabo, une curiosité de la nature qui ne manque pas d'intéret, mais où le vent nous a rappellé que l'automne était bien là : pellade d'enfer !!!
Repas du midi au Kiboki, où un dernier Ziste nous rejoint (il était temps...). Ambiance western et côte de boeuf au menu, mais le temps passe vite et c'est déjà l'heure de se séparer. Ceux qui ne sont pas pressés vont faire un tour en train à vapeur, les Zistes venus de loin passent une bonne demi-heure à étudier la carte
, cela a l'air bien compliqué de quitter l'endroit. Avec Cath, l'affaire est entendue : nous ne sommes pas encore rassasiés de virages, alors on remonte à l'assault des cols. Mais finalement, vers 18 heures, la lassitude arrive, il commence à faire frais en altitude et on décide de prendre l'autoroute pour rentrer.
19h30 chez nous, c'est la fin d'un week-end bien rempli.
C'était ma quatrième sortie cette année (trois avec le club et une avec 6enligne), et cette dernière est celle que j'ai le plus apprécié . D'abord parce que le beau temps était, finalement, au rendez-vous. Ensuite parce que l'on a fait pas mal de km, et c'est cela qui me plait le plus finalement : des belles routes,des paysages propices aux ballades, et voila un Ziste heureux. Rajoutez un bon meneur de troupes, des participants tous très sympathiques (si, si, j'insiste...), et on obtient un meeting très réussi.
Et une confirmation : le Z de Mattmax est toujours le plus beau...
luc955.
P.S. : j'espère que les personnes dont je me moque gentiment ne vont pas le prendre mal : c'est juste pour rire, ou sourire